Airbus AF447 Rio-Paris et association ECHO Sainte-Odile

11 mars 2013. J’ai remis la main sur quelques archives. Par exemple une lettre de l’avocat de l’association ECHO de défense des victimes et familles de victimes du crash du Mont Sainte-Odile. Cette lettre mérite une petite explication de texte, en reprenant l’intégralité, point pas point.

Ney écrit : « Vous me faites parvenir régulièrement copie de vos communiqués et en dernier lieu celui du 27 septembre 1995. ECHO et ses conseils connaissent l’ensemble de vos travaux ». Merci pour ces précisions fort utiles. ECHO et ses conseils n’ignoraient donc rien de ce que je faisais, de mon livre, de ma situation, des raisons de celle-ci, de tout le reste.

« Vous avez eu, avec d’autres, l’intuition de ce que la navigation horizontale pouvait avoir été une cause importante, voire essentielle, de l’accident ». Il ne s’agissait pas d’une intuition de ma part, mais d’un travail d’analyse des faits et documents disponibles. Quant aux « autres », on aimerait avoir des noms et savoir quand ceux-ci auraient eu une « intuition ».

« Pour le reste, les analyses d’ECHO s’éloignent radicalement de celles qui se trouvent exprimées au chapitre 7 de votre livre ». Merci pour cette précision. C’est justement ce que je reprochais à ECHO et ses conseils : être partis dans une mauvaise direction et persévérer dans une impasse qui conduirait au néant après des années de procédure. La suite m’a donné raison sur toute la ligne (on peut se reporter à une sélection d’extraits du livre, chapitre 7 et autres passages, avec des documents, concernant plus particulièrement le Sainte-Odile).

« Par ailleurs, sachez que nous ne partageons d’aucune manière les accusations que vous portez contre Monsieur le Doyen Guichard et nous vous prions, à l’avenir, de vous abstenir de nous adresser tout courrier contenant des injures à son endroit ». Ainsi, l’association ECHO et ses conseils, qui disposaient par mon livre et par les informations et documents que je leur transmettais, de toutes les preuves des magouilles sur le crash de Habsheim et affaires connexes, ne se sont posés aucune question sur les conclusions qu’il convenait d’en tirer. Ce que je subissais n’a même pas suscité la moindre interrogation de leur part. Les deux jours de grève des 27 et 28 mai 1992 ne présentaient aucun intérêt à leurs yeux. Tout cela est pourtant de la plus extrême limpidité. Quant aux « injures » dont m’accuse Ney, terme assez vague dont il use pour qualifier mes écrits, il faut bien voir que le mensonge d’Etat organisé par le juge Guichard, avec falsifications des enregistreurs de vol du crash de Habsheim, durait à ce moment depuis plus de sept ans avec, déjà, l’accident du Mont Sainte-Odile qui aurait pu être évité. Il était donc quand même temps de dénoncer les comportements criminels du juge Guichard. Ce que j’avais fait.

« J’adresse copie de cette lettre à Monsieur le Doyen Guichard » … qui a ainsi bénéficié du soutien appuyé d’ECHO pour persévérer dans le mensonge et dans les manœuvres visant à escroquer les victimes et familles de victimes du Sainte-Odile et à les conduire à la destruction.

« Je vous demanderai de ne plus faire l’amalgame entre vos thèses du chapitre 7 de votre livre et celles défendues par ECHO ». Je n’ai jamais fait d’amalgame. Bien au contraire, j’ai toujours dénoncé les erreurs que commettaient ECHO et ses conseils dans leurs analyses, annonçant qu’elles conduiraient dans une impasse et vers le néant après des années d’une procédure destructrice. Les faits m’ont donné raison avec éclat.

On peut résumer en quelques mots. Ney et d’autres avocats s’en sont mis plein les poches, payés par les victimes et familles de victimes, pour conduire celles-ci au désastre après quinze ans d’une procédure destructrice.