Publié le 26 novembre 2011. Dernière mise à jour le 13 février 2016.
Avant le crash du Rio-Paris, à la question “Quel est votre avis sur l’affaire Norbert Jacquet, cet ancien pilote etc.”, Odile Saugues, députée, présidente d’une mission sur la sécurité aérienne, a répondu en février 2009 : « Je ne peux me prononcer sur le fond de l’affaire Norbert Jacquet car je ne la connais pas assez, mais d’une façon générale je reste persuadée qu’il existe des secrets et des raisons d’état et il y a des vérités que l’on ne connaîtra probablement jamais » (interview). Euphémisme compréhensible au regard de ses fonctions.
En fait elle savait déjà parfaitement à quoi s’en tenir, ne serait-ce qu’en raison de l’affaire des fausses licences. Elle en savait même beaucoup plus pour les raisons exposées ci-après.
Elle connaît bien ma nièce, Sophie Leclanché, journaliste et rédactrice en chef adjointe à La Montagne (Clermont-Ferrand et départements du Centre). Elle la connaît pour des raisons familiales (elle connaissait déjà le père de celle-ci, mon beau-frère) et pour des raisons professionnelles. Les deux se tutoient.
Deux articles de La Montagne : 12 mars 2006 et 4 mai 2006.
En avril 2006, à l’occasion d’une projection avec débat du film argentin Whisky Romeo Zulu à Clermont-Ferrand au cours d’une « semaine hispanique », j’ai été présenté par ma nièce à Odile Saugues qui connaissait le livre qui venait de sortir (objet de l’article du 12 mars). Je lui ai montré la dédicace des auteurs. Elle connaissaitr mon livre qu’elle a forcément lu. Elle connaissait donc parfaitement mon affaire et toute la vérité sur les magouilles criminelles de l’aviation et sur les méthodes totalitaires employées contre certains pilotes pour les faire taire, les discréditer et perpétuer les mensonges d’Etat permanents et planétaires au mépris de la vie humaine. Tout cela se déroule avant le drame du Rio-Paris. Des échanges de courriels prouvent tout ce qui précède.
A cette époque, ma nièce avait écrit à beaucoup de monde qu’elle craignait pour ma vie (je tiens à disposition ces courriels groupés qui étaient aussi adressés à certains de mes amis à Paris, à des journalistes et à moi-même en copie). Puis, brutalement, elle m’a écrit qu’elle ne voulait plus jamais entendre parler de moi et ne m’a plus jamais répondu. Manifestement, elle crève de trouille. Pourtant, quand on voit le passé de sa famille paternelle, sa référence, et quand on lit ses déclarations à ce sujet et sur son « refus de l’injustice, coûte que coûte » (juste après le crash du Rio-Paris, qui ne l’a même pas incitée à reprendre contact avec moi)…
Quant à Odile Saugues, après avoir cessé toute contestation et avoir très récemment approuvé le ministre Mariani prenant la défense du BEA, elle vient de déclarer à l’Assemblée nationale : « Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des transports, mes chers collègues, la proposition de loi sur la transparence en matière de sécurité aérienne, que j’ai présentée au nom du groupe socialiste, ne jette nullement la suspicion sur le travail du Bureau d’enquêtes et d’analyses français – le BEA –, travail que chacun reconnaît » (compte rendu intégral, explications de vote, déclaration préliminaire d’Odile Saugues).
Quel reniement ! Quelle honte ! Quelle irresponsabilité à l’égard des passagers aériens en général et à l’égard des familles de victimes du Rio-Paris en particulier !
Et que penser du fait qu’elle formule une demande en expliquant que celle-ci n’est pas fondée parce que tout va bien et qu’il n’y a rien à changer ? Veut-elle succéder à Coluche ? L’Assemblée nationale, c’est Guignol ?
Que pense-t-elle d’un petit rappel de 1989 et les années suivantes (avec vidéo d’une émission de télé) sur la sécurité aérienne, où tout était déjà annoncé ?
Et une question vient à l’esprit. Si des familles de victimes du Rio-Paris venaient à rendre justice par leurs propres moyens, à la (dé)mesure des saloperies d’Etat qu’on leur inflige et des responsabilités qu’on cache, qui pourrait le leur reprocher ?
Update 4 décembre 2012. Odile Saugues tient un des premiers rôles dans le documentaire diffusé par Canal+, qui aurait pu s’intituler « Nous sommes tous des assassins ».
Update, 15 mars 2013. J’ai mis en ligne récemment de nouvelles archives. Le ministre Arnaud Montebourg sait tout sur tout. J’avais informé Odile Saugues des faits évoqués, sagissant des procès dont Montebourg s’est occupé (cliquez sur l’image) :
Update 2 février 2014. TOUT EN VIDEO. Avec les dernières vidéos qui présentent les documents judiciaires de l’enquête sur la disparition de l’Airbus AF447 Rio-Paris et mettent au grand jour les magouilles et mensonges sur ce crash pour tenter d’en cacher les causes et masquer les responsabilités et culpabilités.
Update 5 août 2014. Depuis peu Hollande sait tout, avec les documents utiles en main. Après le crash du vol Air Algérie au Mali, plus personne ne peut prétendre le contraire. Et la chasse à l’homme pour m’enfermer continue !
Update 1er octobre 2015. L’état actuel est disponible à partir d’une page Web ou d’un fichier PDF (moins de 150 Ko). Ce n’est pas glorieux pour ceux qui s’acharnent contre moi.
Update 6 novembre 2015. J’ai écrit à Hollande et je le prouve : PDF (493 Ko). C’est d’une extrême simplicité à comprendre. La vérité saute aux yeux. J’attends donc une réponse sur l’ensemble du dossier, limpide : PDF (138 Ko). Tout cela est dans les mains de Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces : PDF (92 Ko). Alain Christnacht, directeur de cabinet de Taubira, dispose des mêmes informations.
Update 4 décembre 2015. OUH LA LA ! Crash de l’AirAsia QZ8501 le 28 décembre 2014 : les Indonésiens demandent à Airbus de corriger un défaut de conception affectant les commandes de vol, que je dénonce depuis trente ans et qui a eu pour conséquences plusieurs accidents qui auraient pu être évités, notamment le Rio-Paris. Tout le monde peut comprendre très rapidement. C’est dans un PDF (330 Ko). Et la chasse à l’homme pour m’enfermer continue !
Update 13 février 2016. J’ai à nouveau écrit à Hollande. Le 7 février. C’est dans un PDF (253 Ko) qui mérite, par sécurité, d’être enregistré et sauvegardé (ce qui vaut pour les PDF en cascade qu’on découvrira au fil de la lecture).