Mea culpa, j'avoue ma faute

Documents de référence : publications des 4 juillet 2012 et 7 juillet 2012.

9 juillet 2012. Tout cela me « sort tellement par les trous de nez » (et je n’ai pas ça à faire) que je n’ai pas regardé la visio-conférence du BEA le 5 juillet. Et, ensuite, je ne me suis pas préoccupé de savoir si celle-ci était disponible en vidéo sur le Web. C’est une famille de victime (non française) qui me l’a mise sous le nez. Elle est magnifique. Je ne vais la dénoncer que sur deux points (mais il y aurait dix fois plus à dire).

 1) A partir du temps 08mn 27s (correspondant au début de la séquence intitulée “Animation” dans le menu déroulant sous la vidéo) et pendant deux minutes, c’est un grand moment, plus précisément à partir du temps 09mn 45s. Le fait qu’avant toute chose les ordinateurs ont commencé à faire plonger l’avion plusieurs secondes avant le débrayage des automatismes est totalement passé sous silence (il suffit de lire les courbes publiées par le BEA il y a un an, même grossières et incomplètes, pour constater ce fait, cela a été longuement expliqué et figure à foison sur le Web). VIDEO DU BEA (séquence “Animation” dans le menu déroulant).

2) Cette animation du BEA est présentée comme une reconstitution, certainement très longue à construire et coûteuse, alors que le BEA et la justice française continuent à s’enfermer dans un silence forcené et refusent de répondre à ce sujet sur la véritable reconstitution, celle qui a été effectuée en quelques heures, voire moins, avec un emulateur de cockpit dès la mi-mai 2011. Les mêmes cachent soigneusement les listings de paramètres FDR.

Faut-il rappeler que pour le Sainte-Odile les listings de paramètres FDR/QAR n’ont jamais été divulgués ? On ne les trouve ni dans les travaux du BEA, ni dans la procédure judiciaire ! Pour le Rio-Paris, c’est une manipulation identique qui se déroule avec l’organisation, actuellement, d’un faux débat sur l’alarme de décrochage et sur les indications des barres de tendance du directeur de vol, qui conduira au néant, comme pour le Sainte-Odile, où on a masqué la vraie cause de l’accident avec la mise en place d’un faux débat sur la présentation d’un paramètre aux pilotes, qui aurait été peu lisible et aurait pu prêter à confusion ! Ce débat s’est terminé en eau de boudin, après près de vingt ans de procédure, parce qu’il n’avait pas lieu d’être. Mais il a permis de blanchir les responsables et coupables et de conduire les familles de victimes et tout le monde dans une impasse, en cachant la vérité. C’est exactement le même scénario, au millimètre près, qui se déroule avec le Rio-Paris.

L’essentiel du Sainte-Odile est exposé dans le chapitre 7 et pages 106 à 112 de la « Bible du Mensonge d’Etat ».

Et que fait la justice française dans son enquête sur le drame de l’AF447 Rio-Paris ? Elle continue à pourchasser celui qui dit la vérité pour l’enfermer et le détruire, avec des avocats qui persistent à refuser de lui répondre.