Valls et la démocratie (crashs aériens)

Depuis quelques temps, et surtout depuis le dimanche 13 décembre 2015 au soir, Valls n’a plus qu’un mot à la bouche : « démocratie ». Il faut « défendre la démocratie ». Le résultat du second tour des régionales est une « victoire de la démocratie ». Démocratie, démocratie, démocratie… Une ritournelle. Ainsi vont les « valeurs de la République » chères à Taubira, Valls et Hollande.

Toutefois, peut-on parler de démocratie quand un Premier ministre en voyage officiel à l’autre bout du monde (Tokyo) traîne dans la boue des salariés d’une grande entreprise inquiets pour leur emploi, qualifiant ceux-ci de « voyous » pour une chemise arrachée et des bousculades ?

Peut-on parler de démocratie quand ce même Premier ministre renouvelle la méthode depuis Riyad ?

Peut-on parler de démocratie quand, au retour de Tokyo, la première préoccupation de Valls au sortir de l’avion à Roissy fut d’aller rencontrer les dirigeants de l’entreprise en cause pour soutenir ceux-ci avec force devant les caméras des journalistes appelés pour l’événement ?

Et dans les affaires de crashs aériens ? Là, c’est autrement plus grave. Les familles de victimes se font purement et simplement cracher dessus, alors même que des accidents qui les ont endeuillées n’auraient jamais dû se produire. Pour en arriver là, des magistrats multiplient outrageusement les violations des lois (code de procédure pénale et code pénal). Tout le monde peut le comprendre très facilement. Les précisions utiles, compréhensibles par tous (avec les Américains et les Japonais qui m’ont donné raison !), figurent dans un PDF (86 Ko). Le ton de celui-ci est un peu sarcastique, mais c’est ce qui me permet de tenir. N’hésitez pas à sauvegarder ce PDF, ainsi que ceux que vous trouverez en cascade. Vous agirez ainsi dans l’intérêt des familles de victimes et pour la sécurité aérienne.