20 avril 2013 (maj : 2/2/14). Une action pour subornation de témoin a été engagée par une partie civile. Avant d’exposer ses motifs, voici une image qui parle et qui montre que le parquet est informé (d’autres documents vont suivre). Lettre du parquet du 5 mars 2013 :
Mais cette lettre est anonyme. On ignore l’identité du signataire. En effet, ce n’est pas François Molins, procureur de Paris, dont voici la signature :
Il y a plus grave quand on sait la teneur de la plainte et des courriers auxquels il est répondu, adressés à « Monsieur François Molins, Procureur de la République, etc. ».
Cette action a été lancée le 21 janvier 2013 par une partie civile agissant en association avec d’autres parties civiles et familles de victimes, qui suivent cela. Extrait des motifs exposés dans cette plainte du 21 janvier:
“M. Norbert Jacquet, ex-pilote de Boeing 747 à Air France, dispose d’informations essentielles à la manifestation de la vérité sur les causes techniques de la catastrophe, sur les mensonges de l’administration et sur les responsabilités et culpabilités dans le drame qui me touche. Il suffit pour le comprendre de lire quelques informations publiées sur le Web après avoir tapé son nom dans un moteur de recherche.
“Ce que je lis sur le Web concernant les pressions que subit M. Jacquet commence à me laisser penser qu’il pourrait s’agir d’un dossier susceptible d’être qualifié d’affaire d’Etat. De ce fait j’estime de la plus haute importance de mettre fin aux pressions dont est victime M. Jacquet qu’on cherche actuellement à emprisonner et/ou à interner en hôpital psychiatrique pour parvenir au résultat souhaité.
“Les pressions que M. Jacquet subit, visant à le faire taire, tombent à l’évidence sous le coup de la loi pour subornation de témoin. Nombreux sont ceux qui exercent ces pressions.
“L’intention délictuelle est d’autant plus caractérisée que j’ai demandé à Mme Zimmermann d’entendre M. Jacquet comme témoin et sachant (cf. PJ). Par précaution, pour la sécurité de M. Jacquet, cette demande avait été rendue publique à l’époque.
“J’ai un intérêt à agir incontestable dans la mesure où je subis un grave préjudice. En effet, les actes dont M. Jacquet est l’objet ont pour conséquence que les responsables et coupables de la catastrophe ne sont pas inquiétés. Ces actes entraînent en tout état de cause une lenteur excessivement anormale de l’enquête. On peut même craindre que celle-ci n’aboutisse jamais, après quinze années d’une procédure destructrice.”
Dans une lettre de rappel du 21 février, cette partie civile indiquait, entre autres :
“Je constate que vous avez ouvert une enquête préliminaire visant la DCRI en raison d’une suspicion d’un relâchement fautif dans la surveillance de Mohamed Merah. S’agissant du drame qui me touche, il n’est pas question d’un relâchement mais de faits beaucoup plus graves. Si on avait écouté Monsieur Jacquet au lieu de tenter vainement de le faire passer pour fou et de détruire sa vie, l’accident du Rio-Paris et d’autres accidents et incidents graves, antérieurs, ne se seraient pas produits. Ce constat est flagrant. C’est une évidence à la lecture de faits clairement établis, irréfutables, avec tous les documents utiles, publiés sur le Web.”
Elle a obtenu une première réponse, ambiguë, dont l’auteur n’est pas identifiable (c’est le document qui figure en haut de cette page et ici).
Cette partie civile a apporté quelques précisions supplémentaires par lettre du 2 avril 2013. Entre autres :
“L’article 434-15 du Code pénal et sa jurisprudence ne laissent pourtant aucune place au doute sur le fait que je subis un préjudice et que ma plainte est recevable. La seule lecture des journaux confirme que des plaintes dans les mêmes circonstances sont courantes.” en renvoyant à deux exemples :
“Deux exemples :
“- Plainte de Madame Nafissatou Diallo pour subornation de témoin (le Parisien, 23 août 2011) : http://www.leparisien.fr/une/dsk-nafissatou-diallo-porte-plainte-en-france-pour-subornation-de-temoin-23-08-2011-1575536.php
“- Plainte de familles de victimes de l’attentat de Karachi pour subornation de témoin (Libération, 27 septembre 2011) : http://www.liberation.fr/politiques/01012362353-karachi-plainte-contre-hortefeux-pour-subornation-de-temoin “
Elle a obtenu une seconde réponse, cette fois de Monsieur Jean-Marc Coquentin, peu claire (lettre). On peut s’interroger : Monsieur Coquentin a-t-il lu les lettres adressées au parquet ?
La partie civile a reçu, vingt-quatre heures plus tard, un troisième courrier, daté du même jour que le précédent, intitulé “Avis de classement”, d’un auteur non identifiable (lettre). Il s’agit d’un troisième intervenant, d’un autre service semble-t-il.
Ainsi, au parquet de Paris on ignorerait tout de mon affaire, de ma situation, des raisons de celle-ci, alors que tout est très clairement exposé sur le Web et alors que le parquet dispose de nombreux dossiers me concernant, qu’il a accumulés au fil du temps depuis 1988. Il semblerait que le parquet ignore même que le parquet me recherche actuellement pour m’enfermer et me faire taire. J’en ai les larmes aux yeux. De rire, malgré ma situation. En revanche, les familles de victimes…
Update 2 février 2014. TOUT EN VIDEO. Avec les dernières vidéos qui présentent les documents judiciaires de l’enquête sur la disparition de l’Airbus AF447 Rio-Paris et mettent au grand jour les magouilles et mensonges sur ce crash pour tenter d’en cacher les causes et masquer les responsabilités et culpabilités.