25 juin 2013 (màj 13/2/16). Pierre Sparaco m’a cité dans un de ses articles. Le pauvre Sparaco est de plus en plus à coté de la plaque, au point que ce qu’il raconte serait hilarant s’il n’y avait des morts (dans la suite de cet exposé je n’ai pas la disponibilité pour mettre, à l’attention de ceux qui ne maîtrisent pas tout, les liens vers des pages qui fournissent les détails techniques et historiques, mais, pour chacun des aspects abordés, une recherche sur le Web donne des résultats facilement).
Pierre Sparaco ne sait même plus ce qu’il dit. Il confond Airbus et Boeing dans leurs choix technologiques, pour conclure… qu’Airbus est en avance. Ses réponse à une question (la troisième) dans un article publié par Atlantico sont à se tordre de rire. Elles montrent à quel point Sparaco est un incapable, incomptétent, qui raconte n’importe quoi.
Contrairement à ce qu’il prétend, ce n’est pas Airbus avec l’A320 des années quatre-vingt qui a supprimé l’hydraulique dans les commandes de vol, mais Boeing avec le récent B787 (et pas seulement dans les commandes de vol, il en est de même pour beaucoup d’autres systèmes et il semble que, sur ce point, l’Airbus A350, qui vient de commencer ses essais en vol, reste un peu en retard sur Boeing… ou plus prudent, l’avenir dira si Boeing n’a pas trop fait d’un coup).
Avec l’A320, dans les années quatre-vingt, les innovations étaient :
– la suppression des câbles mécaniques, remplacés par des câbles électriques pour envoyer les ordres de pilotage aux gouvernes, la force de mouvement restant hydraulique, comme sur tous les gros avions, de tous les constructeurs, jusqu’au B787 (on utilise ce qu’on appelle des « servocommandes hydrauliques », même la concierge de Bernard Ziegler, qui balaie parfois les hangards d’Airbus, sait cela),
– l’introduction d’une gestion maximale de nombreux systèmes, notamment les commandes de vol et les commandes moteurs, par des logiciels informatiques, associée au remplacement des manches classiques par des minimanches latéraux non couplés, l’introduction de manettes moteur « à crans fixes » et autres automatismes dont certains ont la primauté sur l’équipage quoi qu’il arrive… même quand ils plantent.
Boeing, qui n’avait pas produit de nouvel avion depuis les B767 et B757 (mis en ligne fin 82 et début 83), a suivi Airbus sur le premier point (la transmission électrique des ordre de pilotage vers les gouvernes en remplacement des câbles mécaniques), ce qui était cohérent avec l’évolution des technologies. En revanche Boeing a refusé de suivre Airbus sur le reste. Et il persiste avec le B787, le B747-8 et les futurs B737MAX. Ils sont fous ! Ah non, c’est uniquement pour me donner raison et me faire plaisir !
Un peu plus sur les erreurs françaises : une analyse depuis le domaine militaire et (les deux se rejoignent) une analyse depuis le domaine civil.
Update 25 septembre 2015. L’état actuel est disponible à partir d’une page Web ou d’un fichier PDF (moins de 150 Ko). Ce n’est pas glorieux pour ceux qui s’acharnent contre moi.
Update 6 novembre 2015. J’ai écrit à Hollande et je le prouve : PDF (493 Ko). C’est d’une extrême simplicité à comprendre. La vérité saute aux yeux. J’attends donc une réponse sur l’ensemble du dossier, limpide : PDF (138 Ko). Tout cela est dans les mains de Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces : PDF (92 Ko). Alain Christnacht, directeur de cabinet de Taubira, dispose des mêmes informations.
Update 4 décembre 2015. OUH LA LA ! Crash de l’AirAsia QZ8501 le 28 décembre 2014 : les Indonésiens demandent à Airbus de corriger un défaut de conception affectant les commandes de vol, que je dénonce depuis trente ans et qui a eu pour conséquences plusieurs accidents qui auraient pu être évités, notamment le Rio-Paris. Tout le monde peut comprendre très rapidement. C’est dans un PDF (330 Ko). Et la chasse à l’homme pour m’enfermer continue !
Update 13 février 2016. J’ai à nouveau écrit à Hollande. Le 7 février. C’est dans un PDF (253 Ko) qui mérite, par sécurité, d’être enregistré et sauvegardé (ce qui vaut pour les PDF en cascade qu’on découvrira au fil de la lecture).