17 juillet 2012. Il a fallu un dossier de 430 pages + 1 CD équivalent à une centaine de pages. La justice a mis le paquet. La justice, en l’espèce, c’est la célèbre juge Sylvia Zimmermann et une personne qu’elle tutoie, Nathalie Savi, vice-procureure à Paris (et quelques autres). Le dossier se compose de deux parties.
1) 320 pages. Cette partie concerne l’organisation de la chasse à l’homme durant plus d’un an pour débusquer le coupable, un dangereux criminel. Des centaines d’heures de travail (justice et police) pour le pister depuis le mois de mai 2011, à la demande et sur dénonciation de Sylvia Zimmermann, puis sur plainte de la même Zimmermann. Ratissage à grande échelle (services des impôts, banques, Yahoo, hébergeurs Web, NRJ Mobile, Orange, SFR, interrogatoires de connaissances, fiches signalétiques de véhicules… 320 pages !). Ainsi, le criminel a souvent été localisé hors de France, dans divers pays, donc hors de portée (Zimmermann et Savi n’ont quand même pas saisi Interpol semble-t-il). Et aussi localisé en Lorraine, mais trop tard. Localisé à Paris, mais trop tard. Localisé à Lorient, mais trop tard. De nouveau localisé à Paris, mais trop tard. Etc. C’est finalement l’usage de fadettes sur “réquisition judiciaire” ordonnée par Nathalie Savi, vice-procureure à Paris, qui a permis de m’arrêter, fin-juin, en Bretagne-centre (croustillant quand on sait le foin qu’à fait Zimmermann à propos d’une affaire de fadettes très connue). Toutefois, au moment de mon arrestation, j’avais un téléphone cellulaire en main, haut-parleur en marche et une famille d’une victime du Rio-Paris non française au bout de la ligne. Celle-ci a confirmé, à ma demande, faire passer le message à d’autres. La police l’a constaté et j’ai enfoncé le clou pour que la justice sache bien à quoi s’en tenir : à la question légale “qui doit-on prévenir de votre arrestation », j’ai répondu “inutile, c’est déjà fait, des familles de victimes du Rio-Paris sont informées ». Après une journée de garde à vue, j’ai été libéré. Et encore des policiers écoeurés par la justice !
2) 110 pages + 1 CD équivalent à une centaine de pages. Il s’agit d’un travail méticuleux de la juge Zimmerman qui épluche et compile tout ce que j’écris sur le Rio-Paris (elle en a fait en gros 220 pages !). Hallucinant. Et Nathalie Savi, vice-procureure à Paris, donne suite à tout cela (les deux se tutoient comme le montrent des échanges de mails entre elles, par exemple un mail de Zimmermann à Savi du 20 juin 2011 à 11:48 “Voici la suite, et je vais t’en envoyer un ou deux autres, pour info… ».
Quand j’aurai le temps, je mettrai en ligne une sélection à hurler, notamment un courriel de Zimmermann à Savi du 21 juin 2011 à 14:24 dans lequel Zimmermann me gratifie d’un “ce fou » en indiquant à mon sujet “Je vois plutôt 7 ans à passer en hôpital psychiatrique ». Malheureusement pour elle, le document émanant de moi qu’elle transmet montre parfaitement qu’elle est malhonnête. Et tout est à l’identique. Zimmermann et Savi semblent ne même pas avoir compris que le dossier ainsi constitué n’est finalement qu’un dossier à charge contre Zimmermann dans la mesure où il démontre de manière implacable la crapulerie de cette dernière ! Ou bien sont-elles malhonnêtes et inconscientes au point qu’elles ne se sont même pas préoccupées de ce constat, s’estimant au-dessus de tout, des lois, du bon sens, des familles de victimes du Rio-Paris, persuadées que personne n’ira jamais s’interroger sur leurs actes ? Elles se prennent pour Dieu ?
Pendant ce temps, les vrais délinquants et criminels, voleurs, braqueurs, violeurs, tueurs, multirécidivistes, peuvent s’en donner à coeur joie.
Quant à l’avenir de l’aérien français, espérons… et espérons toujours…