République exemplaire et Syndicat du crime

30 avril 2013 (maj 4/6/13). Dans une déclaration solennelle du 10 avril François Hollande déclarait : « Je serai implacable parce que j’ai été élu sur cette volonté d’une République exemplaire. Croyez bien que j’ai été blessé, heurté, meurtri même, par ce qui s’est produit, qui va contre toutes mes conceptions personnelles, mes exigences politiques et mes engagements ». Il s’agissait de l’affaire Cahuzac. Hollande ne parlait pas de l’excès de considération pour les familles de victimes d’accidents aériens, cajolées, traitées comme des nababs, couvertes de pharamineuses indemnités versées sur des comptes UBS à Genève puis transférées à Singapour, ni de la manière dont, pour les satisfaire, on jette malhonnêtement en pâture à l’opinion publique des ingénieurs-qui-n’y-sont-pour-rien et des fonctionnaires-blancs-comme-neige. Alors, justement, les familles des deux-cent-vingt-huit morts du Rio-Paris ? Sans parler des autres accidents… Cela ne le regarde pas. Les passagers aériens, les familles de victimes, tout ça c’est de la vermine dont il faut se débarrasser. Il laisse cette sale besogne au Syndicat du crime, qui n’hésite pas à afficher au mur comme « cons » des parents de victimes. Hé oui (cliquez sur l’image) :

Mur des cons au Syndicat de la magistrature
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Update, 4 juin 2013. Par la voix du ministre des Transports, Hollande et le gouvernement ont adressé un message aux familles de victimes à l’occasion du quatrième anniversaire de la catastrophe (cliquez sur l’image) :

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