14 avril 2012. Après le B777 (premier vol en 1994, mis en service en 1995), le B787 (2009/2011) et les B747-8F et B747-8i (2010/2011/2012), la prochaine production de Boeing, le B737 MAX, fera, elle aussi, sans les ordinateurs “Rantanplan” à la mode Airbus, ni les minimanches latéraux de pilotage, ni les manettes de poussée à crans fixes, etc. Boeing semble optimiste.
Par ailleurs, un accord de collaboration entre Embraer et Boeing, portant notamment sur la sécurité, vient d’être scellé sous le patronage des présidents des pays concernés. En France, c’est le grand silence sur cet accord, à l’exception de quelques lignes dans Boursier.com. Hors de France, on en parle beaucoup plus largement, par exemple en Allemagne (l’agence de presse Deutsche Presse Agentur a passé une dépêche), en Suisse, en Belgique flamande, en Belgique wallonne…
Un peu d’histoire. Embraer (créée en 1969) et la construction aéronautique brésilienne ont pris leur essor avec le Bandeirante (1968/1973, cinq cents exemplaires construits), avion conçu par un Français, Max Holste, qui avait été écarté de l’aéronautique dans son pays, en raison notamment du choix imposé par l’Etat concernant les moteurs de ce qui deviendra après bien des errements le Nord-Aviation “Nord 262” (cent-dix exemplaires construits). Holste s’est donc expatrié au Brésil en 1965 pour concevoir le Bandeirante à la demande du gouvernement brésilien. Le plus salé de l’histoire est que l’armée française achètera des années plus tard des Embraer Xingu, appareil issu d’un croisement du Bandeirante (ailes et moteurs) et du futur Brasilia (avant et arrière du fuselage), développé en parallèle au Xingu, plutôt qu’une nouvelle version du N262 restée à l’état de projet. Embraer est maintenant le troisième constructeur mondial d’avions civils après Airbus et Boeing et son carnet de commandes est de mille-soixante appareils. C’est, au Brésil, le premier exportateur de produits industriels. L’accord qui vient d’être signé au plus niveau entre Boeing et Embraer donne à réfléchir.
Croit-on en France que ce soit une bonne publicité pour Airbus/EADS de voir tout un pays, et même l’Europe avec la CEDH, s’acharner maladivement contre un honnête citoyen, avec tout étalé sur le Web, toujours très simple à comprendre, sur les défauts de conception des Airbus, les vraies causes des accidents, les mensonges officiels sur ceux-ci, les faits qui donnent raison à ce citoyen et les moyens bananiers utilisés contre lui ? Surtout “quand on voit ce qu’on voit” !
Croit-on en France que ce soit une bonne publicité pour Airbus/EADS de perpétuer, avec le Rio-Paris, les éternels mensonges dans les enquêtes qui montrent que la France, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, se paye grossièrement et ouvertement la tête des familles de victimes et qu’elle considère les passagers comme du bétail ? Faut-il rappeler les articles de presse, hors de France, qui indiquent que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, et son administration sont saisis de l’AF447 et qu’ils y accordent un certain intérêt ?
Sachant que l’avion a été construit à Toulouse et qu’Air France est française, n’est-ce pas plutôt Sarkozy qu’on aurait dû voir sur une telle photo ? Mais Sarkozy a fait le choix de cracher à la figure des familles de victimes (image ci-contre). Il refuse obstinément de répondre aux “Appel(s) à l’aide” qui lui sont adressés ! Le président-candidat a déclaré récemment “Je ne sais faire les choses que pleinement, à 100%”. Sur ce coup-là, au moins, les actes sont conformes aux paroles !
Question : si “Dilma trompe Nicolas avec Barack”, comme on l’a vu avec l’accord qui vient d’être signé, ne serait-ce pas tout simplement en raison de certains faits étalés sur le Web et rappelés dans ce communiqué ? Si, en plus, on ajoute un autre constat… ! (on trouve même plus court, un excellent résumé)
Question : est-ce bien malin de la part de la France de continuer à s’acharner contre moi ? Je n’exclus pas de refaire définitivement ma vie au Brésil, mais en tout état de cause je serai de plus en plus présent sur le Web, d’autant plus que les enquêtes sur le Rio-Paris ne sont pas terminées et que les voyous criminels d’Etat ont l’air bien décidés à continuer à perpétrer leurs crimes en bande organisée (et par dépositaires de l’autorité publique). Jusqu’où ? Et, surtout, à quel prix ? Au prix de la mort plus ou moins rapide d’Airbus, à l’instar de Douglas qui fut de loin le premier constructeur civil au monde avec les légendaires DC3 et DC4 (DC6, DC7), puis des jets DC8 et DC9 et qui a fini mangé par Boeing ? Au prix d’une révolution politique, si le scandale venait à éclater brutalement ?